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Changement climatique/ ACAI et ses partenaires font des propositions fiscales pour les pertes et dommages lors de la Conférence Internationales sur le boisement au Congo Brazzaville !

L’Africa Climate Action Initiative (ACAI), active dans 16 pays africains et organisation partenaire de la Coalition TAPP, a participé à la conférence internationale sur le boisement et le reboisement qui s’est tenue du 2 au 5 juillet 2024 au Congo Brazzaville. Cette assemblée de haut niveau a réuni des chefs d’État, des membres de gouvernement, des ministres de pays étrangers, des chefs de missions diplomatiques, des représentants d’organisations internationales et sous-régionale, des membres d’institutions internationales, des chefs de délégations de pays, des organisations non gouvernementales (ONG), etc., axée sur la gestion durable des forêts, la résilience climatique et la restauration écologique. La participation de l’ACAI a souligné l’engagement de l’initiative en faveur d’une action climatique transformatrice et de la promotion de la collaboration internationale pour lutter contre la déforestation et promouvoir la reforestation.

L’un des points forts de l’engagement de l’ACAI à la conférence a été la présentation et la distribution de dépliants préconisant l’initiative de la Coalition TAPP sur la tarification des émissions de gaz à effet de serre (GES) agroalimentaires dans les pays de l’OCDE et en Chine. Ce plaidoyer est crucial pour le Fonds pour les pertes et dommages, qui visent à atténuer les effets néfastes du changement climatique sur les communautés vulnérables. Le Conseiller Technique Régional Partenariat Public-Privé de l’ACAI, M. ONGOUNDOU Bienvenu et Mme Kibamba Joviane, directrice exécutive de l’ONG One Forest Youth Initiative Congo (OFYI Congo), membre de l’ACAI, ont méticuleusement préparé les dépliants, en veillant à ce qu’ils soient informatifs et convaincants, communiquant efficacement l’urgence et l’importance de la proposition de la Coalition TAPP.

Les tracts ont été distribués à un certain nombre de personnalités influentes, notamment les ministres du Congo Brazzaville, Mme Rosalie Matondo, le général de brigade du Gabon, Maurice Ntossui Ollogo, le ministre de l’Environnement du Nigeria, M. Mahan Balarabe Abbas Lawal, le tchadien, M. Idriss SALEH BACHAR, M. Diosdado Obiang Mbomio, ministre des forêts et de l’environnement de la Guinée équatoriale, du Ghana, M. AKWASSI SI Konadu, de l’Ouganda, l’honorable Beatrice Anywar Atim, ainsi que le Commissaire à l’Environnement, aux Ressources Naturelles, à l’Agriculture et au Développement Rural de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) M. TABUNA Honoré. Chaque ministre a reçu des séances d’information personnalisées, soulignant les avantages spécifiques et l’importance stratégique du mécanisme de tarification des émissions de GES agroalimentaires de la Coalition TAPP dans les pays de l’OCDE et en Chine. Cette approche ciblée visait à galvaniser la volonté politique et à obtenir des signatures de ces pays pour soutenir le plaidoyer de TAPP à la COP29. Lors de la dernière conférence des Nations unies sur le climat COP28, 3 ministres africains de l’environnement ont signé une lettre exhortant les pays de l’OCDE et la Chine à commencer à tarifer les émissions de GES agroalimentaires et à utiliser une partie des recettes fiscales pour financer le financement climatique du Fonds pour les pertes et dommages. Cette lettre a été signée par les ministres du Nigeria, de l’Ouganda et du Congo (RDC), représentant 30% de la population africaine. Les ministres déjà informés de cette lettre ont promis de communiquer cette initiative à leurs collègues ministres.

En plus de la distribution de dépliants, l’ACAI s’est engagée dans une série d’entretiens stratégiques avec les principales parties prenantes pour renforcer ses efforts de plaidoyer et renforcer ses alliances. Un entretien a eu lieu avec la chef de la division environnement de l’Union africaine (UA), Mme Jihane El Gaouzi, où les discussions ont porté sur le soutien de l’institution au plaidoyer et l’exploration des pistes de progrès. Appui financier et technique aux projets de boisement et de reboisement, d’eau, d’énergie et d’agriculture.

L’ACAI a également eu un entretien avec le Directeur Général de l’Environnement du Gabon, M. Stanislas Stephen Mouba. Cette interview était particulièrement importante, compte tenu du leadership du Gabon en matière de conservation des forêts et de sa position proactive sur le changement climatique.

Renforçant davantage ses efforts de collaboration, l’ACAI a rencontré le 2ème Vice-Président du Conseil Economique, Social et Environnemental du Gabon, M. Nicaise Moulombi. Cet engagement visait à intégrer les perspectives socio-économiques et environnementales dans le discours sur l’action climatique, en veillant à ce que les initiatives de boisement et de reboisement répondent non seulement aux préoccupations écologiques, mais contribuent également au développement économique durable et au bien-être social.

La conférence a également été l’occasion pour l’ACAI de prendre contact avec les délégations du Mozambique : M. Elias Matsinhe, du Kenya, Mme Fiesta WARINWA, d’Angola, M. Miguel XAVIER, de l’Union Européenne au Congo, Mme Séverine DEMERRE ainsi que du Secteur Privé, Dr Bernard CASSAGNE et M. Keme OYERI de Foret Ressources Management (RFM) et enfin M. Aymar DELMAS EBIOU de la Société Nationale du Pétrole du Congo (SNPC). Ces réunions ont facilité l’échange de connaissances et d’expériences, mettant en évidence les projets de boisement et de reboisement réussis et examinant les défis auxquels chaque pays est confronté. L’ACAI a souligné l’importance d’une position africaine unifiée sur l’action climatique, plaidant pour la proposition de la Coalition TAPP comme moyen de renforcer la résilience collective et d’obtenir les ressources financières nécessaires à l’atténuation et à l’adaptation au climat.

out au long des entrevues, l’ACAI a maintenu un ton optimiste et professionnel, démontrant son expertise et son dévouement à faire progresser l’action climatique. La présence d’initiative et d’engagement proactif a été bien accueillie, ce qui a favorisé un sentiment d’optimisme et d’objectif collectif parmi les personnes impliquées. Les efforts de l’ACAI ont non seulement amplifié l’appel à des politiques climatiques efficaces, mais ont également démontré le rôle essentiel du plaidoyer et de la coopération internationale pour relever les défis urgents posés par le changement climatique.

 La participation de l’ACAI à la conférence internationale sur le boisement et le reboisement au Congo Brazzaville a été marquée par le plaidoyer. En présentant et en distribuant des dépliants sur le plaidoyer de la coalition TAPP pour la tarification des émissions de GES agroalimentaires dans les pays de l’OCDE et en Chine, ACAI a efficacement sensibilisé et obtenu plus de soutien. Les entretiens de l’initiative avec les principales parties prenantes ont permis de consolider les alliances et de renforcer l’importance d’une action climatique unifiée sur tout le continent.

Bienvenu ONGOUNDOU
Conseiller Technique Régional, Partenariats ACAI Afrique.

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